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  • Ada Charlie

"La capture" de Nicolas Lebel chez Le Masque.


Si tu décides de lire un Lebel, tu acceptes de plonger dans son univers et son style. Alors oui, si tu cherches à retrouver Mehrlicht, ben non.


En écriture, trop de chose à explorer, trop de monde à visualiser et les magiciens comme Lebel, Norek, Tackian...ont trop d'histoires à inventer, leurs imaginations est notre terrain de jeux.


Pourquoi n'embrasser qu'une grenouille (Lebeladdict : j'assume) ?


Dès :"l'heure des fous", 'je suis devenue une fan. Je l'avoue, pour le plaisir de la grammaire, de la syntaxe et de la langue française : le plaisir des mots.


Mais aussi, car via Nicolas Lebel, j'ai "rencontré" les autres : Olivier Norek, et par Norek, j'ai découvert Tackian et de fil en aiguille, le monde du Polar est devenu mon univers de travail.


"Capture" est une lecture "Récompense" : deux livres de lecture "boulot" et un livre plaisir, j'ai pris mon pied.


J'imagine cette île bretonne. Le vent : je le sens, l'odeur des embruns : je la sens, Yvonne et sa colère, la violence de sa colère : je la voie.


Je la voie qui ne remarque même pas la beauté sauvage de l'insulaire. Je peux la voir parcourir les rues à la recherche des assassins de son collège (voir "le gibier" mais "Capture" se lit indépendamment : c'est ça le talent). J'aime bien Yvonne, en dehors de tous les stéréotypes du flic : c'est pas la Lucie de Thilliez, et c'est pas la Rhonda de Tackian, ni la Noémie de Norek. C'est Yvonne !


Sa recherche des "furies" responsables du meurtre, l'amène à un cassage de gueule en règle d'un policier de la ...Euh alors je l'écris en entier : Lutte contre les crimes contre l'humanité...


Mortier et Romero enquêtent sur un criminel de guerre : le prêtre de l'ile.


Oui car il y a une ile (dix petits nègres), un prêtre, trois policiers, un fan de Johnny, une nièce, plusieurs bateaux, des messes, un trésor et une bible.


Tout comme dans : "l'heure des fous" et ce peuple caché, invisible, l'idée des furies m'a plu. Des tueurs organisées qui m'ont (et cela n'engage que moi) fait penser aux armées privées américaines : faire du fric sur la mort : Blackwater mais avec plus de classe et d'élégance.


Et si tout ce monde, ne dansait finalement qu'une même danse, autour d'un prêtre ? Et si une finalité ne servait que d'excuse ? "Je te raconte une histoire mais réfléchis quand même : la guerre de Yougoslavie n'est pas si lointaine."


La tension est là, tranquille pépère, elle s'insinue gentiment, tranquillement avant de prendre ses aises. Un peu comme le "Sébastien Loeb racing Xpérience" du futuroscope : tu montes dans une voiture et finalement tu te retrouves cramponné aux accoudoirs. Je n'ai aucune idée d'où je sors mes comparaisons mais c'est vraiment ça.


Alors moi (message subliminal) je sens bien la rencontre Mehrlicht/ Yvonne.



Un p'tit coté narratif très Agatha Christie qui n'a pas été sans bouder mon plaisir. Un très bon policier maintenant nous sommes le 5 mai 2022, j'attends mon Thilliez.








https://polar.zonelivre.fr/nicolas-lebel-biographie-et-bibliographie/

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