Je ne souhaitais pas écrire sur ce livre. Des murs du metro, aux articles de magazine, le Norek est partout. Le truc, en tant que lectrice, c'est de vous parler de la pépite, du bonbon qui va fondre sur la langue, avec douceur ou piquant.
Norek a pris l'habitude de nous entrainer dans des Polars, rondement ficelés. D'abord très noir, son univers est devenu plus investit, documenté, travaillé. Son écriture a terriblement évolué, les mots ont pris en "matière" pour des phrases qui prennent "littérairement" vie à la lecture. Lu en plein mois d'Août, j'ai pourtant eu froid, très froid à la lecture de ce livre que je ne voulais pas lire. Mais pour vous, lecteurs, que ne ferais-je ?
Honnêtement lorsque Norek décide d'écrire sur la guerre Finlande-Russie, juste avant la seconde guerre, je me suis dit : un auteur polar qui tombe dans l'historique....Et la Finlande, un univers austère dans un environnement hostile et FROID pour une guerre dont peu se souvienne. Mais lui, si. Il fait renaître de son travail de recherche et de documentation, des cendres de forêts détruites sont renaissent des hommes, infirmières. Le pire des salopards de guerre devient un personnage atypique que l'on veut suivre.
C'est bon, trop bon, c'est du Norek.
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