Saviez-vous que la plupart des riches entrepreneurs de la Silicon Valley, ont leurs enfants dans des écoles sans écran ?
La promesse (ou l'histoire de la création d'un monstre)
Ce qui était annoncé ?
La création d'un conscience universelle qui mettait en relation tous les champs de connaissance. Un accès sans limite à la liberté de créer.
Une volonté de positive, de spiritualité...
( Je parle de la création d'internet.)
La noosphère naît de l'interconnexion de cerveaux humains autour d'une idée : un esprit collectif. Cette conviction a vraiment nourri les optimistes numériques, futurs destructeurs de leurs propres idées. Une notion avait été oublié : le fric, l'oseille, le blé, le pèze, le pognon, la thune, les pépéttes : l'économie.
Le bal des repentis (Ou comment le monstre devient autonome et énorme)
20 ans plus tard, la collectivité est bien là. Enfin, la foule dépendante aux écrans, polarisation de l'espace public.
L'Utopie est morte
Chez les anciens utopistes, une question :" Qu'avons-nous fait ?" (Sean Parker, fondateur de Napster et détenteur d'une belle part chez Facebook)
Un des dirigeants de Facebook a écrit :" Dieu seul sait ce que nous sommes en train de faire avec le cerceau de nos enfants". Même pensée pour le capital risqueur de Facebook et Justin Rosentein, l'inventeur du bouton "Like".
Un des anciens designers de Google, Tritant Harris revient sur son expérience : "..la mission qui lui a été confié était contraire à la nature intrinsèque du fonctionnement de son employeur...." . Il rajoute que :"le véritable objectif des géants...est de rendre les gens dépendants en profitant de leur vulnerabilité psychologique.
Tim Berners, le fondateur d'internet (du WWW.), le Zeus du mont Olympe de la Sicicon Valley conclut par :"Nous savons que le Web a échoué. Il devait servir l'humanité..."
Un regret ?
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