Ragnar Jonasson, une valeur sûre lorsque tu dois te taper trois heures de TGV, ou attendre qu'il fasse moins chaud pour aller à la plage et que t'as vraiment pas envie de te prendre la tête. Sauf que Ragnar Jonasson ce qu'il aime, c'est jouer.
Policier psychologique, ce roman se fout de l'histoire du tueur et de sa victime : c'est le contexte qu'il met en scène. Et l'impact du contexte.D'ailleurs j'écris et j'ai deja oublié qui était mort.
Nous avons tous en tête la série Ari Thor avec l'évolution de son personnage, son apprentissage finalement, et surtout son histoire personnelle qui s'adapte parfaitement dans le rouage de l'enquête.
Avec "la dernière tempête" on conclut la trilogie de l'enquêtrice Hulda qui est quand même un peu perturbée.
l'action est au milieu de nul part (l'Islande) dans une ferme où vit un vieux couple. Du froid, de la neige, du froid, de la neige, ah des coupures de courant et des livres empruntés à la bibliothèque. On rajoute une couche de neige ?
Et un étranger à la veille de Noël.
Malaise, perturbant l'interruption de cet étranger dans une routine quasi soixantenaire, avec un discours qui ne tient pas la route, pourtant il faut bien l'héberger (Une p'tite coupe de neige?).
C'est noir, très noir, l'oppression est omniprésente, on étouffe. L'homme ment, tout est décousu, il cherche quelque chose.
Ils sont tout trois, pourtant le lien, entre un meurtre dans un endroit isolé, la disparition d'une jeune fille et la déprime de l'enquêtrice Huldar. Ce huis clos et son silence, son bien bruyant silence devient rapidement effrayant. Lorsque les doutes du couple se révèlent vrais : il est déjà trop tard.
Trop tard pour le couple ou pour l'étranger ?
Bình luận