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  • Ada Charlie

"Itchi et les 1000 Yôkai". Stéphane Melchior et Loïc Locatelli Chez Gallimard Bande dessinée.




Un p'tit vent de fraîcheur arrive, avec ce premier tome de l'épopée d'Itchi.

N'est ce pas mon "P'tit chou" ?




(Merci à Babelio et Gallimard pour l'envoi de cet opus que je n'avais pas sélectionné ; des bouquins sur les Hôkai, on en trouve derrière chaque porte de librairie).


Itchi est une petite fille, un peu speedo qui vit dans un petit village japonais où sa famille n'est pas très apprécié : sa mère est très jeune et canon quand son père est un vieillard au bout de sa vie.



Un village où il y a fort longtemps, un affreux a été enfermé dans une grotte, un affreux qui trouve le temps long et apprécierait fortement de pouvoir, encore, dominer le monde (là en général, y a un rire de méchant...).


Itchi va le libérer et l'épopée va commencer dans une grande tradition Franco-Japonisante ou bien, à travers la reprise de la mythologie japonaise et une appropriation de code, franchement réussit. Le but étant de remettre la bestiole à sa place à travers des aventures, des rencontres.


Et ça donne un truc qui décape, non sans une petite pensée vers Hayao Miyazaki, notamment avec la rencontre de Kagu, qui n'est pas sans rappeler Calcifer et qui fait prendre conscience à Itchi que les Yôkai, ne sont pas des légendes.






Kagu est un tout petit Yôkai trop kawaî, mais surtout un puissant esprit qui avait su emprisonner le méchant de l'histoire.

Et c'est toute l'imaginaire des légendes qui prend vie avec ce petit feu, plein de fougue et déterminé. Ah oui, j'ai oublié de dire que Itchi a perdu son pouvoir coincé dans la perle d'un collier. Et ce collier a son importance car je retrouve, souvent dans mes lectures, ce collier de perles contenant soit un pouvoir, soit une âme.









Si le scénari enchaîne autant l'action de bagarre, que des moments d'humour. Notamment avec l'arrivée de Tetsu, à travers un jeu de mots complétement loufoque.


Tetsu :" Montez !"

Kagu qui court sous la pluie, hyper énervé : "Quoi mon thé !"




J'occulte volontairement une partie de l'histoire, pour ne suivre que le fil de la trame car cette bd mérite vraiment le détour. Ce premier tome se termine sur la formation de Itchi par le Daruma. Il est pas mal, celui-là aussi.




Daruma, un vieux moine boudhiste, est vénéré, couvert d'offrandes dans son temple et n'arrête pas de râler.



"Il a pas de bras le monsieur"

"Ni de jambes"

"Il en a pas besoin, il passe son temps à méditer"


Voilà laissons Itchi allait vers son destin, et attendons le tome 2, avec impatience.






Une dernière partie documentaire permet d'éclairer l'univers des Yôkai et des personnages que ce soit le Shinto, la voie des Dieux, la plus ancienne religion du Japon,



Une ode à l'imaginaire et à tous ces êtres : Yôkai, divinités qui ne demandent qu'à exister à travers l'imaginaire qu'offre la lecture et dont l'illustrateur ouvre le chemin avec ses dessins, ses couleurs et sa magie.


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