Uppercut !!
Fable écologique ? Récit prophétique ? Dystopie ?
Ou bien la simple narration des sombres perspectives de ce siècle, éclairées par l'écriture d'un auteur.
L'idée d'un mouvement politique, née d'une soirée d'étudiants, de ces soirées où chacun refait le monde. On boit, on rit, et si, et si, et si... on palabre et les idées fussent mais naitra le parti politique qui changera le monde grâce aux outils d'aujourd'hui : les réseaux.
Ainsi Rebecca, Luc et les autres trouveront les réponses aux problèmes d'aujourd'hui, à travers le vote, et d'un parti politique qui deviendra planétaire : des forêts replantées, l'extraction du carbone de l'eau pour créer des iceberg, des sols pour les réfugiés climatiques. Mais pas que...
Ce roman ressemble à un songe, un rêve commun. L'auteur est un narrateur mais surtout un conteur mais pourtant sa narration est argumenté, guidée par un discours scientifique qui tient la route, tout est possible.
Pour l'auteur , la solution viendra des scientifiques, le roman reste documenté et aborde différentes recherches scientifiques. J'aime pas cette phrase mais je la laisse. Elle survivra, seule entre deux chapitres.
La narration est rythmée, à travers des chapitres courtes qui piochent des morceaux de vie, allant d'un siècle à l'autre comme ci, nous regardions des photos dont on nous raconterait l'histoire. C'est puissant, dynamisant la lecture.
Et si la Terre redevient vivable en quelques décennies, la vie se simplifie, et la recherche scientifique apporte des produits pour une vie meilleure.
Nous avançons assez loin dans le temps pour nous projeter sur une longue visibilité de la vie sur Terre ou d'autres problèmes surviennent auquel Rebecca et son groupe trouve toujours solutions.
J'aime l'idée d'une écriture positive et constructive à travers les siècles même si je n'ai pas adhéré aux derniers chapitres, qui pour moi, devenait plus du domaine de la Sciences fiction et s'éloignait de l'idée première de la possibilité de sauver la planète. Il n'y a plus trop de rapport avec le début de la narration; même si je pense que, l'auteur veut nous faire comprendre, que nous ne sommes pas capables de tout maitriser.
Et qu'à force de vouloir faire le bien, on peut faire les mauvais choix mais un choix nous construit et nous permet de construire.