Considérée comme l’étoile montante des auteurs de Polars noirs., Eva Dolan signe avec :
« les chemins de la haine », son premier roman.
Je commence à écrire cette chronique alors que je n’ai pas terminé le livre mais j’avoue, je rame : je n’arrive pas à retenir qui est qui, aucune image ne se crée à la lecture des descriptions et autant je connais la tête de Sharko et lucie Hennebelle (Franck Thilliez), autant là, le vide …
Ferreira, Zigic, Wahlia, Stepulov…nada....
Peut-être qu’en raison de l’incessant bruit des cigales du Var, je n’arrive pas à me projeter. Sous couvert du meurtre de Joan Stepulov, migrant sans travail, alcoolique, squatteur, l’auteur nous dresse une cartographie bien noire de l’immigration au Royaume Uni et du sordide trafic qui en résulte : prostitution de ces femmes d’Europe de l’Est pensant trouver un travail, esclavagisme, meurtre d’un ouvrier clandestin, gravement blessé, balancé dans le béton des fondations d’un batiment en construction. C’est sordide, c’est clauque, c’est noir comme un polar.
Est-ce que l’auteur cherche à redonner un visage à tous ces clandestins ? Joan Stepulov ne venait pas chercher du travail, il cherchait son frère. Les enquêteurs iront du sombre au noir, en rencontrant un tenancier de pub, accessoirement proxénète, un trafiquant d’êtres humains…
Une fois, le livre terminé, j’avoue ne rien avoir retenue, ni ressenti. La résolution de l’enquête atterit comme un cheveu sur la soupe.
A mon détriment, j’avoue sortir complétement de ma zone de confort avec ce livre choisit par un libraire de "Kube » (https://www.lakube.com).
C’est un roman très noir, collant à une réalité sociale, reflétant une noirceur de l’âme humaine que j’ai du mal à pouvoir imaginer : exploiter son semblable jusqu’à la lie et le jeter comme un détritus.
L’auteur continue l’aventure avec l’inspecteur Zigic et le sergent Ferreira avec deux titres que je ne lirais pas : Tall no tales » et « After you die »
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