Les éditions Taurnada, je ne suis vraiment pas une grande fan. Mais cet éditeur publie Jean-Marc Dhaniaut et Christian Guillerme.
Il s'agit de deux auteurs qui ont été de véritables découvertes l'an passé et qui restent mes gros coup de coeur. Il me semble que j'ai déjà accordé un petit espace pour Jean-Marc.
Christian Guillerme écrit ici, son deuxième opus, et depuis que je l'ai terminé, plus aucun bouquin ne trouve grâce à mes lectures : Christian écrit, je pense, surtout avec ses tripes, il ne cherche pas les stéréotypes du polar : l'histoire est déjà dans sa tête, et n'attend que d'être partagée.
Alors bien sûr, l'histoire peut rappeler beaucoup de ces romans où l'on adore se faire peur. Les maisons abandonnées, des hôpitaux psychiatriques, beaucoup s'y sont frottés mais Christian a préféré faire court : dés le début du chapitre, il nous plonge dans le bain et j'ai presque envie d'écrire: " et nous maintient la tête sous les mots". Dés le début, il nous balance le pourquoi et le comment et à nous de nous démerder avec ça. Premier effet Kisscool
Comme j'avais bouffé : "La corde de mi", je pensais que j'étais prête : même pas peur.
Ben j'étais pas prête du tout. Deuxième effet Kisscool : Le Guillerme, il t'attache les personnages, il te fait rentrer dans leurs intimités, te montre leurs visages, leurs sentiments, leurs vies. Ils sont..enfin pour le moment. Il prend le temps de bien les poser, histoire que tu t'attaches bien à leurs histoires avant de les balancer dans une balade nocturne : l'équipe doit passer (moi je suis sympa. je ne donne pas de prénoms ni rien) la nuit dans un endroit, découvrir une énigme et gagner de l'argent.
Ouais mais déjà, moi j'ai lu le premier chapitre donc je sais que ça va partir en noisette, cette histoire.
Et si on commençait la chasse à l'homme ?
Le don de Christian reste une écriture visuelle. Pas de temps pour les palabres émotionnelles, y a des arbalètes qui trainent.
A découvrir absolument.
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