Alors pour un retour sur mon propre site... cette pépite que j'ai deja acheté deux fois, tellement j'ai envie que tout le monde lise cet album.
Alors j'ai lu, j'ai pleuré.
Alors je l'ai passé à ma collègue, elle n'a pas parlé mais a crié : "oh mais non !"
Alors j'ai gardé le livre à coté de moi.
Alors oui, ça parle peut-être d'écologie, de sauver Willy, et que finalement les livres ça pourrait permettre d'éradiquer la connerie.
Mais surtout, ça parle de la douleur que la connerie humaine peut engendrer...à force de ne pas lire des livres ? J'extrapole mais je le prends comme ça.
J'écris et j'ai la larme à mon oeil, tellement c'est beau. C'est écrit comme un poème, le poème d'un facteur qui le jetterait à la mer.
C'est l'histoire d'un facteur qui navigue sur les flots pour poster son courrier. "Parce que c'est pas l'homme qui prend la mer..".
C'est l'histoire d'un facteur qui rencontre une baleine."Une baleine énorme qui chaussait ses lunettes et leur lisait des histoires". Car lorsque la baleine ne chausse pas ses lunettes, elle peut percuter un facteur qui navigue sur les flots.
Et c'est comme ça qu'ils font connaissance : la baleine et le facteur. Pour s'excuser de l'avoir percuter, la baleine lui offre un livre.
Et c'est à travers des illustrations aux couleurs bleu-nuit, comme des coups de pinceaux délicats qui viennent souligner un texte tout aussi délicat, que le facteur et la baleine discutent dans la nuit, l'homme sur le dos de l'animal.
Chut ! la baleine est une bibliothèque. A l'intérieur de son ventre, se cache...
UNE BIBLIOTHEQUE !!!!
Et pour moi, la narration s'arrête là car il me semble trop cruel de continuer l'histoire puisque même le narrateur l'avoue (c'est écrit, là, juste dans le coin, en haut)
