Un petit Space-Opera qui tient la route sauf....
Stop !!!!
Recommençons : un petit Space-opera (histoire d'aventure dans l'espace) qui tient plutôt bien la route. J'ai emprunté ce livre presque par hasard, et pour une raison qui l'est encore plus : l'illustration de la couverture qui est une introduction au monde que nous allons découvrir (Je surkiffe les couvertures de SF).
En 2182, les habitants quittent la Terre pour rejoindre une colonie sur une autre planète. Un sommeil de deux cent ans ou plus, brusquement interrompu par un incident du vaisseau spatiale, le Stern III. Ce dernier est immobilisé à l'intérieur d'un artefact.
Les interrogations s'enchaînent sans réponse : l'ordinateur n'a aucune information. Le Sterne est arrêté dans un tunnel sans visibilité sur la voûte céleste. Un insecte posé sur une toile d'araignée. Le Vaisseau est bien à l'intérieur de quelque chose mais quoi et pourquoi ?
Rapidement les habitants s'organisent et se divisent ; ceux qui veulent explorer ce tunnel et chercher des réponses et ceux qui veulent utiliser le matériel de Terraformation pour installer une civilisation.
Un affrontement qui divise et se traduit à travers un couple, et les décennies : Eric l'explorateur et sa femme Johanna.
Johanna découvre en effet, l'évolution du "Jardin" et de ses "jardiniers", des pucerons génétiquement modifiés qui ont évolué jusqu'à devenir des scarabées doués d'une intelligence. Ce sont des bâtisseurs, crées pour entretenir un jardin, capables de communiquer avec l'homme, et nouant avec ce dernier des liens affectifs.
La situation devient rapidement explosif, et les tensions entrainent des situations dont l'Homme seul est capable de générer. Eric décide d'explorer le tunnel.
Un tunnel équivalent à plusieurs galaxies, et des règles de physique différentes. SI Eric pense faire un voyage de quelques jours, il reviendra des années plus tard dans la réalité de la colonie. Le tunnel aura bien d'autres surprises à lui faire découvrir, notamment la preuve et la rencontre d'autres vaisseaux pièges.
"Tandis que le sol blanchâtre défilait sous les chenilles du véhicule, dans l'éclat des phares, Eric éprouvait un malaise grandissant. Aucune irrégularité ne troublait l'uniformité de la plaine. Il n'y avait ni montagnes, ni dépressions, seulement un sol lisse, comme si un gigantesque rouleau compresseur avait tout aplani."
Grande fan de la SF des années 70/80, c'est l'esprit des anciens que je retrouve : les Simark, Dick, Huxley, Bradbury ...Ce qui rejoint mon attirance sur la couverture du livre. J'ai surtout retrouvé l'esprit du Space Opera et non pas d'un essai futuriste sur les technologies futures ; c'est l'humain qui prime et sa formidable capacité d'adaptation...
et de destruction.
Je n'ai rien pigé à la fin.
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